Le tatouage dans l’entreprise est semble-t’il aujourd’hui encore un frein à l’embauche comme à l’accession à certaines fonctions. Si il est communément admis, de nos jours, que le tatouage est porté par monsieur ou madame tout le monde, les barrière étant clairement tombées, sans distinction d’âge, d’appartenance culturelle, ethnique ou de milieu social, chacun connaissant forcément une ou plusieurs personnes tatouée dans son entourage plus ou moins proche, il n’en va pas forcément de même pour la perception du tatouage dans l’entreprise et dans le monde du travail. Petit état des lieux de la situation actuelle, de la législation et de la jurisprudence dans le domaine.
En parallèle à cette démocratisation du tatouage, qui a connu une entrée dans les mœurs très rapide ces 20 dernières années, la pratique consistant à s’encrer la peau, et plus généralement à apporter des modifications artificielles à son corps reste aujourd’hui encore pour une frange plus âgée de la population un signe auto-destructeur de rébellion et de mise en marge de la société, reliant la pratique à la drogue, la délinquance et autres préjugés à la vie dure. De par sa popularité grandissante, associée à son caractère irréversible le tatouage est voué à se banaliser toujours plus, à sortir de la mauvaise image qu’il véhicule encore parfois dans les sociétés occidentales. Nous évoluons aujourd’hui dans une situation à mi-chemin entre acceptation généralisée et rejet non avoué, la législation en matière de body art en étant encore à ses balbutiements, que ce soit au niveau de l’encadrement de la pratique ou des codes tacites de notre environnement sociétal.
C'est surtout en France que le tatouage est mal vu au travail, un pays avec 10 ans de retard et une mauvaise mentalité.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire